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Otolithe, film, 4:04 mn, in Escapologie, MACLyon 2021.

Otolithe takes its inspiration from fijiri, the traditional songs of pearl divers in the Persian Gulf. Before the discovery in the 1930s of large oil fields, the majority of the population of present-day Bahrain, Kuwait, Qatar and surrounding areas survived from artisanal crafts and maritime trade.
At that time, the pearl trade was the most profitable, at least for the boat captains and merchants. For the divers and sailors, amongst whom were slaves from East Africa, this activity was extremely difficult, dangerous and poorly paid. Music and songs punctuated the various tasks undertaken on the boat, accompanying this difficult work. Pearl diving ensured the continuity of labour and social experience, creating an intimate link between men, but also between men and the sea. Although pearl diving has now disappeared, certain songs are still performed in Kuwait’s “Diwaniyya” or Bahrain’s “Dhar”. Old sailors, singers and musicians come together and sing, reminiscing about the sea.
Otolithe offers a sublimated repertoire of these ancestral practices, like the collective memory of a past world, and an ode to the oldest jewel in the world, an anomaly often born from a grain of sand: the pearl. It has been venerated for millennia and sold to adorn the ornaments and accessories of nobility and royalty.

Otolithe propose un répertoire sublimé de ces pratiques ancestrales, comme la mémoire collective d’un monde passé, et une ode au plus ancien joyau du monde, cette anomalie souvent née d’un grain de sable : la perle, vénérée depuis des millénaires et vendue pour orner les parures de la noblesse et des royautés.Otolithe est inspiré du fijiri, les chants traditionnels des pêcheurs de perles du golfe Persique. Avant la découverte dans les années trente des vastes réserves de pétrole, la majorité de la population de l’actuel Bahreïn, du Koweït, du Qatar et des territoires avoisinants dépendaient de l’artisanat et du commerce maritime.Le commerce de la perle était alors le plus rentable, du moins pour les capitaines des bateaux et les marchands. Pour les plongeurs et les marins, parmi lesquels se trouvaient de nombreux esclaves d’Afrique de l’Est, cette activité était extrêmement difficile, dangereuse et peu rémunérée. Des pratiques musicales et de nombreux chants rythmaient les différentes tâches à accomplir sur le bateau, en accompagnant ce travail éprouvant. L’activité perlière assurait la continuité du labeur et de l’expérience sociale, créant un lien intime entre les hommes, mais aussi entre les hommes et la mer. Bien que la pêche de la perle ait aujourd’hui disparu, certains chants sont toujours interprétés dans les « Diwaniyya » au Koweit ou dans les « Dhar » au Bahreïn. De vieux marins, des chanteurs, des musiciens se réunissent et chantent, ils se souviennent de la mer.

Ultravision, Wall drawing, série Otolithe , Escapologie, scénographie MACLyon, 2021 ©Blaise Adilon
Ultravision, Gemmologie, Wall drawings, série Otolithe, Escapologie, scénographie MACLyon, 2021 ©Blaise Adilon
Video still Otolithe, Escapologie, scénographie MACLyon, 2021 ©Blaise Adilon